« Le monde moderne, si sophistiqué soit-il, crée parfois des ravages. à l’ère de la communication planétaire, les personnages de son théâtre semblent avoir perdu pied. Que n’a-t-on glosé sur la solitude, le manque d’attention aux autres, la difficulté à assumer ses actes, la perte des repères, la fracture intergénérationnelle… à partir d’une observation quasi-clinique, Gérald Gruhn ouvre la boîte de Pandore de nos petitesses, nos lâchetés quotidiennes et nos drames intimes. Ses pièces, telles des dagues acérées, dans leur violence cynique et leur humanité toute nue, percutent de plein fouet nos constructions mentales, notre sensiblerie outrée, nos certitudes aveugles. L’électrochoc, s’il s’avère salutaire, nous invite à méditer sur notre capacité à vivre nos émotions, à donner du sens à nos vies et de la fraternité dans nos relations. » Gabriel Fallet.
« Né en 1963, Gérald Gruhn est un boulimique de la création. Très tôt, cette passion l’a conduit vers la peinture et le modelage. Puis il se tourne vers la poésie et collabore avec divers musiciens. Depuis plusieurs années, il s’intéresse au théâtre… » Editions Arts et Comédie.